L’appel du large l’a emporté.
Quelques mois après avoir cédé son chalutier aux Sables d’Olonne, le pêcheur lorientais Christophe Guillevin a repris la mer début mars à bord d’un nouveau navire.
Le Léa Marie II entame une nouvelle vie depuis le port de Lorient Keroman, Affichant 11,70 mètres de long, le navire a été racheté en début d’année sous le nom de Milford auprès deStéphane Pochic, armateur de Loctudy (Finistère). Construit en 2006 au chantier naval de Saint-Guénolé, ce chalutier en bois a été entièrement revu et repeint au terme de plusieurs semaines de travaux.
C’est un nouveau départ pour Christophe Guillevin, 48 ans, qui avait choisi l’an dernier, en lien avec l'Apak, de céder Marie-Lou son chalutier de 21,90 mètres à l’Armement coopératif artisanal vendéen (Acav).
Un nouveau patron pour l’ancien Phalene
Embarquant un équipage de 3 marins et travaillant sur des marées à la journée au large de Groix, le Léa Marie II cible la langoustine avec l’arrivée du printemps. Durant l’hiver, il misera sur la seiche et l’encornet. A l’instar d’autres navires artisans (Carmalia, Annytia, Le Dolmen, Victoire Céleste, et La Capricieuse), il s’appuie toujours sur les ressources partagées au sein de l’Apak : entretien, matériel, logistique.
Dans le même temps, après plus de 30 ans à la pêche, Franck Flahat se tourne désormais vers le transport de passagers. Il a cédé la barre de Phalene, un chalutier de 14 mètres construit en 1996 aux chantiers Bernard à Locmiquélic.
C’est Maxime Surzur, 35 ans, l’ancien second de Frédéric Lucas sur le Zachary, qui se lance à son compte sur un bateau rebaptisé pour l’occasion Ma Brunette. Il vise principalement la langoustine, qui assurait plus de la moitié de l’activité de son prédécesseur. Quant à la famille Flahat qui a donné beaucoup de marins pêcheurs à Lorient, il reste encore le cousin Alexandre, patron de la P’tite Mila 2.