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La pêche lorientaise fait bonne figure malgré tout

Les résultats de l’année 2024 auraient pu être tout à fait honorables pour le port de pêche de Lorient, si la fermeture du golfe de Gascogne, reconduite cette année, n’avait pas plombé une activité déjà bousculée par les conséquences du Brexit.

La baisse des débarquements de poisson à Keroman a ralenti l'an dernier.

Elle est passée de -5,3 % en 2023 à -3,1 %. En revanche, les volumes traités ont atteint un plancher historique : 16 626 tonnes, contre 17 148 tonnes en 2023.

Décidé par le Conseil d’État sous la pression d’associations environnementales au nom de la sauvegarde des populations de dauphins, l’arrêt temporaire de la pêche dans le golfe de Gascogne a été déterminant dans cette nouvelle érosion : « Nous avons perdu au total environ 1 000 tonnes d’apports », jauge Benoît Jaffré, directeur général de la Société d’économie mixte (Sem) Lorient Keroman qui exploite les infrastructures du port de pêche.

De fait, les débarquements pour ventes à l’extérieur ont marqué un net retrait (-11 % à 3 332 tonnes). Ultime contrecoup du Brexit, le repli de la pêche fraîche au large s’est encore accentué (-8 % à 4 470 tonnes). La pêche côtière a enregistré de son côté une belle performance (+32 % à 5 001 tonnes).

Le merlu, espèce phare

Avec une valorisation de la production portée à 67,97 millions d’euros, contre 65,54 millions d’euros en 2023 (soit une hausse de 3,7 %), la pêche lorientaise n’a donc pas dit son dernier mot !

Le prix moyen du poisson a été porté à 4,09 € le kilo, en hausse de 7 %. Pourtant, la langoustine n’a pas vraiment été à la fête avec « seulement » 564 tonnes débarquées pour une valeur totale de 7,3 millions d’euros. L’année a été bien plus positive du côté de la sardine (459 tonnes) et surtout pour le thon (1 203 tonnes).

« On résiste bien même s’il est difficile de se satisfaire de la situation », concède Benoît Jaffré. Espèce emblématique de Lorient, le merlu demeure quant à lui indétrônable en volume (3 082 tonnes pour 5,8 millions d’euros). Derrière, suivent la lingue bleue (2 112 tonnes pour 5,6 millions d’euros), la lingue franche (1 647 tonnes pour 4,9 millions d’euros) et enfin la baudroie (1 275 tonnes pour 6,9 millions d’euros).

 

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