Un véritable pôle de services pour la sécurité maritime est en train de prendre forme, boulevard Louis Nail, à quelques encablures du port de Lorient Keroman.
L’entreprise Ouest Sécurité Marine a engagé un important chantier de réhabilitation et d'extension de ses ateliers. Montant de l’investissement : 1,5 million d’euros. Dessiné par le cabinet d’architectes Bertin Bichet, le futur bâtiment de 850 m² dont 315 m² de surface réhabilitée sur 2 niveaux et plus de 500 m² d’extension permettra d’accueillir :
- Un atelier permettant d’abriter des radeaux de survie allant jusqu’à 150 passagers, avec pont roulant et fosse de pliage
- Un espace de révision des gilets de sauvetage et combinaisons de survie
- Un local pour la programmation et à la révision des balises de détresse
- Une salle de formation pour renforcer les compétences en sécurité maritime
Vitrine d'un savoir-faire élargi pour la sûreté en mer
« Nous allons également aménager un espace showroom pour mieux accompagner nos clients dans leurs choix », fait valoir Paul Asquier, directeur général de Ouest Sécurité Marine depuis 2021. Le nouvel ensemble prévoit aussi l'installation de panneaux solaires, d’une pompe à chaleur, et d’un système de récupération des eaux de pluie. Livraison escomptée pour le second semestre 2025.
Entreprise lancée en 2007 à l’initiative des coopératives maritimes afin de satisfaire à l’obligation donnée aux pêcheurs de porter des gilets de sauvetage adaptés, Ouest Sécurité Marine a progressivement étendu et diversifié ses activités, aux radeaux et aux combinaisons de survie notamment, mais aussi sur la partie services : révision, négoce, installation, formation.
La société rayonne désormais entre six établissements, de Port-en-Bessin (Calvados) à La Rochelle (Charente maritime), en passant par Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Ploneour-Lanvern (Finistère), Lorient (Morbihan) et enfin Pornic (Loire-Atlantique), où est implanté son siège social.
Ouest Sécurité Marine emploie 25 collaborateurs et réalise 5,8 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Nous adressons différents domaines maritimes, la pêche principalement pour environ 30 %, mais aussi le transport, 20%, la défense, 15%, et l’administration,15 %, ainsi qu’un large réseau de distributeurs, accastilleurs et prestataires souvent impliqués avec l’univers de la plaisance », explique Paul Asquier.