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Temps fêtes chez Moulin Marée

A la veille des célébrations de fin d’année, Moulin Marée adapte son organisation pour répondre aux besoins spécifiques des particuliers qui viennent en nombre pour faire le plein de saveurs marines.

« La météo est plutôt clémente en cette fin d’année, nous allons pouvoir proposer une offre vraiment intéressante sur les produits de la pêche locale ».

Jean Besnard, gérant de Moulin Marée a le sourire : poissons coquillages et crustacés de nos côtes pourront égayer les tables des festivités de Noël et de la nouvelle année.

La variété et la quantité sont au rendez-vous. Opérateur bien connu du port de Lorient Keroman pour ses activités de mareyage et de filetage en tant que grossiste, Moulin Marée a également forgé sa réputation en déployant une poissonnerie en self-service pour le grand public.

Des prix qui s’envolent

Employant 24 salariés pour un chiffre d’affaires annuel d’à peine 4 M€, Moulin Marée doit entièrement repenser son organisation à l’occasion des fêtes de fin d’année. « Nous redéployons nos équipes davantage vers le commerce de détail. C’est une logistique particulière davantage centrée sur le conseil et le service », souligne Jean Besnard.

Parmi les valeurs sûres dans nos assiettes, il y aura les huîtres, les araignées, les crevettes bouquet ou encore les coquilles Saint-Jacques, bien sûr. Pour les langoustines, les prix risquent de s’envoler à nouveau au-delà de 35€ le kg, anticipe le mareyeur.

Préserver l’essentiel

Cette effervescence représente une bouffée d’oxygène alors que se profile une nouvelle fermeture à la pêche du golfe de Gascogne. Une interdiction pour un mois qui a déjà lourdement pesé sur l’activité de Moulin Marée durant l’hiver 2024.

« Les aides n’ont pas intégralement compensé le manque à gagner et si nous avons limité la diminution des volumes à 15%, nous avons perdu des clients qui pensaient à tort que nous étions fermés, notamment sur le volet poissonnerie », raconte Jean Besnard. Son ambition est simple : « Nous allons nous battre pour préserver notre équilibre et nos emplois, en évitant autant que possible le chômage partiel ».

 

 

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