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S4E Software ouvre ses activités à la croissance bleue

Spécialiste de la surveillance des centrales solaires, S4E Software parvient à un stade important de son développement, en implantant ses locaux près de l’anneau de Keroman. L’entreprise cumule désormais 4GWc en gestion et élargit ses horizons.

Après le soleil, S4E Software cherche à superviser la puissance électrique tirée du vent, notamment en mer.

Cette société lancée en 2010 est aujourd’hui reconnue dans la surveillance et l’optimisation de la production photovoltaïque pour des producteurs indépendants, structures privées et publiques, à partir d’un logiciel saas (software as a service) baptisé Energysoft.

Espace multiplié par 4

« Notre solution permet de mesurer la production électrique d’une centrale quasi instantanément. Cela permet de la déconnecter du réseau, lorsque les prix du marché sont défavorables. Avec les progrès effectués en data science, nous savons également détecter un défaut d’orientation, un niveau important d’encrassement ou bien signaler l’apparition d’un ombrage », souligne le dirigeant de S4E Software.

Employant une vingtaine de salariés pour environ 3 millions d’euros de chiffre d’affaires, l’entreprise se développe rapidement et prévoit de recruter 6 nouveaux collaborateurs en 2025, des ingénieurs en informatique pour la plupart. Situés sur la rue de l’Ingénieur Verrière, à proximité de l’aire de réparation navale de Lorient Keroman, un nouvel espace couvrant 600 m2 sur 2 niveaux a été investi ces derniers mois. Une surface multipliée par 4 par rapport aux anciens locaux situés à Lorient La Base.

Vers l’éolien offshore

S4E Software accompagne aujourd’hui plus de 14 000 centrales solaires pour environ 4 GW de puissance installée. « Nous sommes présents en France et dans ses outremers, où nous captons environ 30% des parts de marché. Nous équipons également un millier de centrales à l’étranger, en Europe du sud pour l’essentiel », explique Jean-Marie Hermelin qui compte déjà une centaine d’installations solaires sur des domaines portuaires et vise à se diversifier pour, à l’horizon 2030, réaliser 30% de son activité sur le secteur de l’éolien offshore.

 

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